A SON ALTESSE,
MONSEIGNEUR. Mon inclination, m’ayant eslongné de voz Pays, lieu de ma n’aissance pour me rendre capable en quelque sortede l’honneur de vostre service, je fis election des armes, pour avoir plus d’assurance a porter ma vie a ce quiregarderoit vostre ALTESSE, l’Italie, m’en a donné les leçons, & le souvenir de ma patrie m’obligea de luy envenir offrir les effaictz. Et maintenant que les liberalitez de vostre ALTESSE m’ont tiré de l’exercice des armes& m’ont donné le moyen & le loisir de me mettre sur la Theorie, je may dispensé quelques heures de masubjettion aupres de vostre Personne, pour les employer a