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Difference between revisions of "Page:Escrime Novvelle ou Theatre (Salvator Fabris) Book 2 1619.pdf/84"
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| − | '''C'''E coup de quarte provient de l’avantage de la tierce suivante, contre la tierce basse, acquis par l’avancement du pied gauche. Car (a) s’étant emparé de cet avantage, et suivant le fil de l’épée ennemie, s’en est tellement couvert, que combien que (b) ne s’en eut cavé par-dehors, il eut toutefois donné son coup de tierce, sans autre défense, et sans changement, tel que (b) ne s’en eut pu sauver, s’il n’eut rompu de mesure, en tournant son épée de l’un ou de l’autre côté pour se défendre. En quoi faisant il eut nécessairement fallu retirer sa pointe de la présence de (a). Dont (a) eut eu bonne commodité de frapper de seconde, par-dedans, ou par-dessous, selon que (b) se fut mis de l’un ou de l’autre côté pour parer. Car (a) se fut trouvé autant avancé par dehors, qu’il eut tourné son épaule droite justement contre l’épaule droite de l’adversaire. | + | '''C'''E coup de quarte provient de l’avantage de la tierce suivante, contre la tierce basse, acquis par l’avancement du pied gauche. Car (''a'') s’étant emparé de cet avantage, et suivant le fil de l’épée ennemie, s’en est tellement couvert, que combien que (''b'') ne s’en eut cavé par-dehors, il eut toutefois donné son coup de tierce, sans autre défense, et sans changement, tel que (''b'') ne s’en eut pu sauver, s’il n’eut rompu de mesure, en tournant son épée de l’un ou de l’autre côté pour se défendre. En quoi faisant il eut nécessairement fallu retirer sa pointe de la présence de (''a''). Dont (''a'') eut eu bonne commodité de frapper de seconde, par-dedans, ou par-dessous, selon que (''b'') se fut mis de l’un ou de l’autre côté pour parer. Car (''a'') se fut trouvé autant avancé par dehors, qu’il eut tourné son épaule droite justement contre l’épaule droite de l’adversaire. |
Latest revision as of 02:45, 5 September 2020
Effet de la quarte contre la tierce basse.
CE coup de quarte provient de l’avantage de la tierce suivante, contre la tierce basse, acquis par l’avancement du pied gauche. Car (a) s’étant emparé de cet avantage, et suivant le fil de l’épée ennemie, s’en est tellement couvert, que combien que (b) ne s’en eut cavé par-dehors, il eut toutefois donné son coup de tierce, sans autre défense, et sans changement, tel que (b) ne s’en eut pu sauver, s’il n’eut rompu de mesure, en tournant son épée de l’un ou de l’autre côté pour se défendre. En quoi faisant il eut nécessairement fallu retirer sa pointe de la présence de (a). Dont (a) eut eu bonne commodité de frapper de seconde, par-dedans, ou par-dessous, selon que (b) se fut mis de l’un ou de l’autre côté pour parer. Car (a) se fut trouvé autant avancé par dehors, qu’il eut tourné son épaule droite justement contre l’épaule droite de l’adversaire.
