donner en un lieu & qu’il tire en un autre, s’y bien qu’en parant tu ayes l’advantage de ton corps quoy quil survienne, parce que le naturelle de l’homme est de porter des estoquades soubz main, de droict, & de revers.
A tous duelz les feintes sont in-utilles a ceux qui en ont la cognoissance. Neantmoins il ne seras pas hors de propos de les apprendre afin de les descouvrir en sorte qu’elles ne puissent nuire.
Afin lecteur, que tu puisses avoir la praticque, & t’exercer a beaucoup de coups, & de feintes, pour cognoistre la quantité des surprises que ton ennemy te peux dresser, tu dois entendre comme tu pourras gaigner le dehors, ou le dedans, qui sera de ceste sorte. En couvrant l’espee de ton ennemy du dedans, afin qu’il prenne resolution de n’estre point subject a la tienne, & quand